L’UNIFAB lance sa campagne d’été anti-contrefaçon : "La contrefaçon, c’est bidon."

Nicolas Martin, vice-président de l’Union des fabricants (UNIFAB), David Lisnard, maire de Cannes, Christophe Blanchet, député du Calvados et président du CNAC, Guillaume Vanderheyden, sous-directeur du commerce international de la Direction générale de la Douane Française, Arnaud Browaëys, général et commandant de la Gendarmerie nationale pour la région PACA, et Pascal Faure, directeur général de l’INPI, ont lancé lundi 3 juillet à Cannes, la campagne de sensibilisation auprès du grand public, sur les conséquences multiples et néfastes de la contrefaçon.

C’est avec le slogan « Mauvaise surprise, ces produits sont dangereux : la contrefaçon c’est bidon ! », que l’Union des fabricants interpelle les consommateurs sur le fait que les faux produits sont toujours synonymes de déceptions, dangers ou problèmes.

Jusqu’au 20 août, la campagne se déploie sur les plages et les marchés du sud de la France. Plus de 150 000 flyers et goodies seront distribués aux touristes et résidents des villes de Cannes à Saint-Jean-de-Luz en passant par Antibes, Aix-en-Provence ou encore Biarritz, pour prévenir la population des dangers auxquels ils s’exposent en consommant de la contrefaçon.
Une vaste campagne d’affichage est également mise en place grâce à ses partenaires citadins comme JCDecaux ou bien digitaux avec Facebook / Instagram, Snapchat, Google et eBay qui, grâce à l’implémentation de bannières sur leurs plateformes, contribuent à informer la population.

A l’occasion du lancement de la campagne, Pascal Faure a souligné l’engagement de l’INPI dans la lutte contre le fléau qu’est la contrefaçon, rappelant l’un des leviers : « Depuis trois ans, nous avons considérablement renforcé la sécurité juridique des titres français de propriété industrielle, notamment les brevets et les marques. Cela permet aux titulaires de droits de mieux se défendre face à un contrefacteur, mais aussi d’avoir accès à des procédures d’opposition, de déchéance et de nullité, plus simples et moins couteuses, directement auprès de l’INPI.»
Dans son discours, le directeur général de l’INPI a aussi souligné que « Au-delà de la violation des droits de propriété intellectuelle, le commerce de contrefaçons porte atteinte au développement des entreprises dans tous les secteurs économiques et encourage les activités illicites. »

Quelques chiffres :
 

  • En France, 37% des consommateurs se sont déjà fait duper en achetant un produit qu’ils pensaient authentique (43% des 15-24 ans) selon un sondage Ifop.
  • 32% des consommateurs se sont interrogés sur l’authenticité d’un produit au moment de l’achat, et 11 % d’entre eux déclarent avoir acheté intentionnellement de faux articles, selon une étude de l’EUIPO.
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INPI France
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INPI France