L’histoire du champagne Veuve Clicquot Ponsardin

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Le champagne a été découvert au cours de 17e siècle par Dom Pérignon. Après sa découverte, la fabrication du champagne n’était pas du tout simple, notamment à cause de la présence du gaz qui brisait de nombreuses bouteilles. Ainsi, les tout premiers champagnes n’étaient pas assez mousseux, mais les choses se sont améliorées avec les années avec le champagne Veuve Clicquot .

Au cours du 18e siècle, Monsieur Clicquot Philippe commercialise alors du vin pétillant , mais de manière officieuse. C’est alors qu’il se décide d’officialiser la commercialisation de ses champagnes. Auparavant, Clicquot produisait du vin pétillant pour sa consommation personnelle et vendait uniquement l’excédent de bouteilles dans son entourage. À cette époque, les méthodes ont déjà sacrément évolué et les accidents sont bien moins présents. En effet, le verre est plus épais et les bouchons ne sont plus fabriqués à base de coton. Cette matière est alors remplacée par le fameux liège que nous connaissons encore aujourd’hui.

La commercialisation du champagne Veuve Clicquot

Après s’être lancé dans la commercialisation de son champagne, Mr Clicquot vend alors plus de 6 000 bouteilles à l’année et au niveau international. Cependant, Clicquot n’avait pas spécialement de logo désignant sa propre marque à l’époque, car ce n’était pas vraiment une de ses priorités. Avec l’évolution de ses ventes et notamment le succès rencontré, Clicquot se senti alors dans l’obligation de choisir un symbole pour son fameux champagne. Il réfléchit et finit alors par choisir une ancre comme symbole de son champagne.

Pourquoi ? Tout simplement parce que l’ancre symbolise l’espérance. Depuis, tous les bouchons du champagne Clicquot sont marqués d’une belle ancre.

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Il faut cependant savoir que cette entreprise familiale de champagne ne connaît véritablement le succès qu’en 1802 lorsque François Clicquot prend alors la succession de son père. Marié à Barbe-Nicole Ponsardin, cette dernière s’intéresse beaucoup à l’activité de viticulture de son mari, mais également au commerce qu’il doit gérer pour la commercialisation de ses bouteilles de champagne Clicquot . En 1805, les bouteilles de champagne Clicquot se distinguent un peu plus avec notamment la cire verte pailletée d’or ajoutée au bouchon contenant déjà l’ancre. Cependant, le malheur s’abat sur la famille Clicquot, et François décède au cours de l’année 1805 également.

Mme Ponsardin devient alors la veuve Clicquot

Après la mort du fils Clicquot, Mme Ponsardin devient alors veuve et doit prendre une décision très importante : doit-elle conserver l’affaire de son mari ? Grâce à la présence de Louis Bohne qui aidait à l’époque déjà Mr Clicquot pour ses exportations, elle prend le pari de conserver l’affaire familiale. Ayant besoin de trésorerie, Nicole renfloue donc les caisses de l’affaire en 1806 en apportant 80 000 francs. Son beau-père ne la laisse pas tomber et la soutient dans la reprise de son ancienne affaire. Cependant, les débuts ne sont pas du tout faciles pour la veuve, car la France se trouve en guerre et les exportations ne sont pas acceptées pour le moment. Elle a donc dû s’armer de patience et savoir prendre sur elle-même.

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Au fil des années qui s’écoulent, Nicole relève pleinement le défi en dépassant ses limites. Ainsi, 17 000 bouteilles sont commercialisées en 1811, puis 43 000 en 1816, une évolution totalement hallucinante. En augmentant ses ventes, Nicole se rend compte qu’elle a donc besoin d’acquérir plus de terres pour pouvoir produire plus. Elle fait donc l’acquisition de 40 hectares supplémentaires. Les bouteilles de la Maison Veuve Clicquot-Ponsardin deviennent un succès planétaire, (Le Champagne Veuve Clicquot-Ponsardin – Vintage – Brut) mais Nicole est obligée de faire face maintenant à la contrefaçon. Pour cela, elle décide de personnaliser encore plus ses bouteilles en apposant une étiquette de couleur jaune pour le bouzy rouge. Ce dernier est un grand cru très touché par la contrefaçon. Cependant, cela n’est pas suffisant car on retrouve des copies de ses bouteilles au cœur de la Russie.

Pour lutter contre cette contrefaçon, Barbe-Nicole tente le tout pour le tout. Elle n’hésite d’ailleurs pas à poursuivre un commerçant en vins situé à Metz pour fraude. Elle ne lâche rien et obtient alors gain de cause. Cet événement était alors destiné à montrer l’exemple. Entre temps, les ventes de son champagne ne cessent toujours d’augmenter aux quatre coins du monde. Cependant, certains nouveaux concurrents redoutables font leur apparition au cours des années 1830, tels que la Maison Moët ou encore Hennessy.

Barbe-Nicole ne se laisse pas déstabiliser et décide de tout mettre en œuvre pour contrer cette toute nouvelle concurrence. Elle mise donc tout sur l’amélioration de ses procédés de fabrication, dans le seul objectif d’améliorer non seulement la qualité de ses vins, mais de pouvoir également produire en plus grande quantité. Elle met l’innovation au cœur de sa fabrication et cela fonctionne. Barbe-Nicole arrive à se faire une place sur le marché du luxe, et ses exportations vers la Russie ne cessent d’augmenter.

Barbe-Nicole décède en 1866 où la marque Veuve Clicquot-Ponsardin devient alors Werlé & Cie.

Actuellement et depuis 1987, le grand groupe LVMH possède la marque.

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Source d'information
Cadeauvin
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